Soutien aux signataires de la tribune et à J.K. Rowling

Soutien aux signataires de la tribune et à J.K.…

 

Nous partageons une tribune en soutien à J.K. Rowling. Certain-e-s s’écrient parce qu’elle a été publiée dans le journal de droite Le Figaro, pourtant, parmi celles et ceux qui s’offusquent, beaucoup n’ignorent pas que les journaux dits de « gauche » ont refusé de la publier. Les espaces permettant d’informer sur les dangereuses dérives médicales et sociales qui concernent le transgenrisme ne cessent de se réduire. Il est urgent de se demander pourquoi tant de médias refusent de publier la moindre critique concernant ce sujet. Comment se fait-il que le seul média grand public à soutenir J.K. Rowling soit le journal d’extrême droite Valeur actuelle ? Est-il si étonnant d’envisager que les médias de gauche n’ont de gauche que leur passé, tout comme le parti de gauche qui gouverne aujourd’hui le pays ?

Il y a pourtant une importante différence entre ceux qui sont contre les personnes souffrant de dysphorie de genre et celles, signataires de cette tribune, qui dénoncent un système qui exploite la souffrance d’enfants et d’adolescents à des fins économiques et idéologiques. Nous pouvons parfois partager l’avis d’une personne de droite sur un sujet bien particulier, cela ne signifie aucunement que nous sommes d’accord avec sa manière de concevoir et d’envisager la société.

La question de la transexualité et du transgenrisme doit être mise dans l’espace public. Tout comme la question de la GPA et de la PMA, parce qu’il est question ici de biocapitalisme. Tout anticapitaliste se doit de prendre la mesure de ces pratiques, d’en étudier les conséquences à l’échelle des individus et de la société, d’en mener une critique réaliste et raisonnable.

Si des féministes dénoncent les dérivent et menaces que « l’identité de genre » représente, aussi bien pour les enfants et les femmes que pour les transgenres eux-mêmes, c’est qu’il existe déjà, dans les faits, des raisons de s’en inquiéter.

Une attitude dogmatique à l’égard de « l’identité de genre » empêche de questionner sa nature et ses implications d’un point de vue individuel et social. La genrification de l’identité découle de l’oppression par le genre, elle n’est ni spontanée ni neutre. Réduire l’identité d’un individu à « son genre » permet aux hommes de déverser leur haine du corps des femmes par le biais de certains courants transactivistes antiféministes, violents et autoritaristes.

DGR a bien conscience qu’il s’agit de certains courants à tendance totalitaire qui sont loin de constituer l’essentiel des transgenres.Il est fort dommage que les voix raisonnables et modérées des transgenres qui souhaitent simplement s’épanouir comme n’importe quel autre individu, qui n’éprouvent pas le besoin de vomir une haine revancharde, soient couvertes et même censurées par les vociférations de leurs camarades ultraviolent.es.

C’est pour cela que les féministes radicales luttent contre les stéréotypes de genre, pour émanciper l’individu de ce carcan « identitaire » qui façonnent nos subjectivités selon une idéologie patriarcal. Ces courants sont malheureusement soutenus par une bonne partie de la gauche militante se revendiquant « progressiste », ce qui contribue à faire reculer et régresser de manière spectaculaire certains droits des femmes durement acquis par des années de lutte.Comme en témoigne cet article, « l’identité de genre » permet aux hommes de déverser leur haine du corps des femmes.

Les propos recueillis ici ne sont ni anodins ni anecdotiques. Par contre ils sont particulièrement choquants et leur crudité n’est pas sans rappeler la démesure et l’obscénité des identitaires d’extrême droite. Ne plus nommer le corps d’une femelle humaine permet d’invisibiliser toutes les violences que les femmes subissent parce qu’elles sont nées femelles qu’elles soient féminines ou pas, et finalement de nier leur humanité.

Voici plusieurs liens pour s’informer :

Le Partage

La chasse aux terfs

Tradfem

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