DEEP GREEN RESISTANCE FRANCE (DGR France ou DGR) est une association composée d’un comité directeur et de plusieurs groupes régionaux décentralisés.
Le rôle du comité directeur est de protéger l’association de toute dérive allant à l’encontre de l’analyse et des principes de DGR, de garantir l’intégrité de l’association. Les groupes ou les individus qui ne partagent pas les principes et l’analyse du mouvement ne peuvent pas se revendiquer de DGR.
Parmi les éléments fondateurs et cruciaux de l’analyse de DGR, on retrouve :
– Une critique de la civilisation en tant que type de culture humaine spécifique ;
– Une critique des suprémacismes : du mythe de la suprématie de l’homme sur la nature (suprémacisme humain), de l’homme blanc (suprémacisme blanc), du mâle sur la femme et sur les enfants (patriarcat) ;
– Une critique du capitalisme, de l’impérialisme, du colonialisme, de l’industrialisme, du progressisme, de l’étatisme, du racisme ;
– Une critique du pacifisme dogmatique et de la violence dogmatique dans les luttes sociales ;
– Une critique de la technologie et de la technocratie ;
– Une analyse féministe — qu’il faut bien distinguer des pseudo-féminismes en vogue, et qu’on pourra donc qualifier d’écoféminisme radicale (critique de l’identité de genre, fort logiquement, étant donné qu’un féminisme digne de ce nom se doit de l’être) ;
– Une perspective biocentriste ;
– Un militantisme en faveur du démantèlement de la civilisation industrielle, dans le but de mettre un terme aux innombrables injustices qui la caractérisent, ainsi qu’à (ou dont) la destruction du monde ;
Rôles et engagements des membres :
Deviennent membres de DGR les personnes ayant suivi l’intégralité du processus de recrutement tel qu’il a été défini par le comité directeur.
Les membres de DGR doivent se former à la culture de la sécurité, et prennent toute précaution nécessaire afin d’éviter l’infiltration dans le mouvement. Ils s’engagent à ne donner aucune information ni sur eux-mêmes, ni sur d’autres membres de DGR, ni sur l’organisation de DGR aux forces de l’ordre ou à tout organisme officiel dépendant de l’État.
Les membres de DGR s’expriment publiquement et ne doivent ni organiser ni participer à des actions illégales risquées (autrement, ils risqueraient de compromettre l’organisation tout entière, de la criminaliser, et de l’amener à être interdite) . Ils s’engagent à respecter l’ensemble des éléments précités, sans en exclure un seul.
Ils participent aux différents mouvements sociaux de lutte contre la destruction sociale et contre les atteintes à la diversité biologique. Ils s’associent à la vie locale, coopèrent avec d’autres associations et groupes, organisent des conférences, communiquent et diffusent les idées de DGR via différents médiums (réseaux sociaux, tracts, projections de films, podcasts, tribunes, etc.), mettent en relation les personnes qui pourraient s’organiser en groupes d’affinité.